Les Échos des Plantes Sacrées
I. Cannabis – L’Herbe des Révélations
Cannabis, compagne des âmes troublées,
Tes feuilles dansent comme des mains enlacées.
Sous ta caresse, le corps se détend,
Et le cœur écoute son chant apaisant.
Dans la fumée douce qui s’élève en volutes,
Les murs de l’esprit soudain s’exécutent.
Les douleurs, les peines, l’angoisse des jours,
Se fondent en un océan d’amour.
Ton parfum emplit l’air d’une promesse ancienne,
D’un monde où l’homme et la nature s’aiment.
Oh guérisseuse des blessures invisibles,
Toi qui rends le mystère accessible,
Tu éveilles l’artiste, l’âme créative,
Donnant aux idées des ailes vives.
La plume court, les pinceaux vibrent,
Et l’imaginaire devient libre.
Mais sous ta lumière, prudence demeure ;
Car dans l’excès, ta douceur devient leurre.
Ainsi, dans l’équilibre et la gratitude,
Tu deviens guide et non habitude.
II. Champignons à Psilocybine – Portes vers l’Infini
Les champignons sacrés, joyaux de la terre,
Portent en leurs chapeaux des rêves millénaires.
Dans les clairières, là où la vie s’épanouit,
Ils murmurent des secrets aux esprits éblouis.
Psilocybine, messagère des mondes cachés,
Ouvre l’âme comme un livre à feuilleter.
Chaque cellule chante, chaque atome éclate,
Et l’univers entier semble s’emboîter.
Sous leur influence, le temps se dissout,
Les frontières s’effacent entre moi et tout.
Les arbres deviennent des sages anciens,
Le vent chuchote des contes lointains.
Mais ces visions, intenses et infinies,
Ne sont pas sans prix ; elles exigent la vie.
Car l’égo, ce roi fier et vaniteux,
S’efface pour laisser place à l’Être lumineux.
Ainsi les champignons, avec tendresse et feu,
Éveillent des vérités que l’on croyait pieux.
Dans leur royaume, l’illusion s’efface,
Et l’amour s’impose comme seule grâce.
III. Amanita Muscaria – La Sorcière Rouge
Amanita muscaria, champignon flamboyant,
Avec ton chapeau rouge, tu danses dans le vent.
Symbole de légendes, mystère incarné,
Dans tes spores se cache l’éternité.
Les anciens te connaissaient, te craignaient,
Car ton pouvoir est grand, mais jamais léger.
Dans le froid des terres du Nord enchanté,
Les chamans t’embrassaient pour voyager.
Oh, muse des visions, dans tes bras étranges,
L’esprit se perd, dérive, puis change.
Ton poison, ton nectar, tes paradoxes sacrés,
Font tomber les voiles de l’humanité.
Dans l’ombre de la forêt, sous les cieux voilés,
Tu es l’alliée des âmes égarées.
Mais gare aux imprudents qui, sans respect,
Osent troubler ton royaume secret.
Amanita, champignon des songes,
Conduis ceux qui osent vers l’infini qui plonge.
En toi réside la leçon d’humilité,
Qu’avec le pouvoir vient la responsabilité.
IV. Ayahuasca – La Mère de la Jungle
Ayahuasca, liane des profondeurs,
En toi palpite l’esprit des guérisseurs.
Tes racines embrassent la terre-mère,
Ton chant résonne dans les veines de l’univers.
Dans la moiteur de la jungle, sous les tambours,
Tu murmures des vérités d’amour.
Tu montres les blessures que l’âme ignore,
Et les guéris avec ta sagesse d’or.
Chaque gorgée est une mort, une naissance,
Un voyage au-delà de toute existence.
Les visions éclatent comme mille soleils,
Et la lumière perce les plus sombres merveilles.
Les jaguars rugissent, les serpents dansent,
Les esprits anciens murmurent en silence.
Tu guides l’initié sur un chemin ardu,
Mais au bout, c’est le soi véritable qui est vu.
Ayahuasca, reine des initiés,
Dans ton étreinte, le monde est purifié.
Ton pouvoir est grand, mais empreint d’amour,
Un rappel que la vie est un retour.
V. San Pedro – Le Pilier de Lumière
San Pedro, gardien des Andes sacrées,
Cactus humble aux vertus dévoilées.
Ta sagesse coule dans la sève vivante,
Ton esprit doux éveille l’âme dormante.
Tu ouvres les cœurs avec ta tendresse,
Chaque vision baigne dans une clarté céleste.
Les montagnes s’élèvent comme des temples anciens,
Et chaque roche murmure un refrain divin.
Sous ton influence, la peur s’efface,
Et l’homme retrouve sa juste place.
Tu montres les liens qui nous unissent,
Et révèles que tout dans l’univers se glisse.
San Pedro, tu es la main apaisante,
Guidant l’errant dans la danse vibrante.
Avec toi, l’amour devient une loi,
Et la vie un miracle que l’on reçoit.
VI. Peyote – Le Prophète du Désert
Peyote, fleur de sagesse des vastes étendues,
Dans le désert aride, tu pousses et perdures.
Petit cactus aux pouvoirs immenses,
Tu contiens l’étoile et l’évidence.
Les chamans te vénèrent comme un trésor,
Car dans ton étreinte, l’âme explore.
Les tambours battent, les chants résonnent,
Et le cosmos entier s’harmonise et tonne.
Ton amertume cache un nectar divin,
Qui ouvre les portes du destin.
Tu fais renaître l’espoir dans les cœurs,
Et montres que l’amour est la seule lueur.
Dans le silence du désert infini,
Tu portes l’initié vers l’éternité.
Peyote, messager des mondes subtils,
Toi qui connectes le mortel au fragile.
L’Envol Final
Oh, plantes sacrées, échos du divin,
Vous nous rappelez que tout est un.
Dans vos feuilles, vos fleurs, vos racines puissantes,
Se cache la sagesse ancienne et vibrante.
Que l’homme vous approche avec respect,
Et qu’il entende le message parfait.
Car en vos dons, il trouve une clé,
Pour ouvrir les portes de l’éternité.
Ainsi se termine ce chant infini,
Hymne des plantes qui guérissent la vie.
Sous le ciel étoilé, le feu crépite,
Et l’esprit danse dans une joie explicite...
No comments:
Post a Comment